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INTERNATIONALE LIBÉRALE : CONDAMNATION FERME DE LA SUSPENSION DES PARTIS POLITIQUES EN GUINÉE

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L’Internationale Libérale exprime de vives inquiétudes concernant la situation en République de Guinée, notamment la suspension de trois partis politiques pour 90 jours, suivant la suspension de 28 autres partis en mars 2025.

Ces mesures risquent de compromettre le débat démocratique, en particulier en période de référendum constitutionnel. Pour favoriser la prospérité du pays, il est essentiel de promouvoir une démocratie ouverte et libérale, respectant les libertés d’association et d’expression. La répression des forces libérales, comme l’UFDG, va à l’encontre des aspirations du peuple guinéen et nuit à la stabilité régionale. L’Internationale Libérale appelle à restaurer pleinement les droits de l’UFDG et de son dirigeant, soulignant que le respect de ces principes est crucial pour la stabilité, la paix et le progrès en Guinée.

 

DECLARATION SUR LA SITUATION EN REPUBLIQUE DE GUINÉE

C’est avec une grande inquiétude que nous suivons l’évolution de la situation socio-politique en République de Guinée. De vives préoccupations ont été soulevées quant à la suspension, annoncée le 22 août, des activités de trois partis politiques pour une durée de 90 jours. Cette décision intervient à peine cinq mois après la suspension de 28 autres formations politiques le 14 mars 2025. De telles mesures risquent d’entraver de manière critique le débat démocratique, notamment à l’approche de la campagne pour le référendum constitutionnel, qui a débuté le 31 août en vue du scrutin prévu le 21 septembre 2025. Pour que la Guinée puisse véritablement prospérer, elle doit impérativement se tourner vers une démocratie ouverte et libérale, où les citoyens sont libres de s’associer et d’exprimer leurs opinions, non seulement au quotidien, mais aussi dans le cadre d’élections libres, justes et compétitives. L’élimination de forces libérales, symbolisée par l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), ainsi que des autres partis et mouvements, est contraire aux aspirations profondes du peuple guinéen. Une telle répression étouffe le débat démocratique et contredit les promesses d’ouverture. L’instauration d’une démocratie en Guinée serait synonyme de stabilité non seulement pour le pays, mais aussi pour toute la région. Les libertés d’expression, d’association et de réunion sont des droits fondamentaux pour l’exercice des autres droits de l’homme et représentent un critère essentiel d’une démocratie pluraliste. La communauté libérale démocratique internationale insiste sur la nécessité de mettre fin aux restrictions de l’espace civique et de respecter pleinement les droits garantis par les instruments pertinents dûment ratifiés par la République de Guinée. Nous appelons de la manière la plus ferme au rétablissement complet des droits de l’UFDG, ainsi que de son dirigeant, l’ancien Premier ministre Cellou Dalein DIALLO. Ils doivent être pleinement autorisés à opérer librement dans le pays, sans entrave ni persécution. Le respect de ces principes n’est pas seulement une question de droit, c’est une condition sine qua non pour la stabilité, la paix et le progrès en Guinée.

 

L’Internationale Libérale

Sidi Tiemoko Touré  vice-président de l’Internationale Libérale

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