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APPRENDRE AVANT DE SAVOIR : VULGARISER, CE N’EST PAS RENDRE VULGAIRE !

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« Quelle honte, ils veulent vulgariser notre projet de Constitution que nous avons mis des efforts pour préparer ! ».

Bon, on sait que le projet de Constitution sera largement diffusé après son adoption par un conseil des ministres et lors du référendum constitutionnel, mais ceci est le cri indigné d’un blogueur qui soutient ardemment le CNRD, et, précisons-le, avec sincérité. Mais voilà, pour lui, « vulgariser » signifie « salir », « rabaisser », « tourner en dérision ». Il voit déjà des vidéos TikTok, des parodies, des caricatures… bref, du « kpaaftage constitutionnel » !

Calme-toi, mon frère. Respire.

Vulgariser, ce n’est pas « rendre vulgaire » dans le sens d’avilir ou de profaner. Ce verbe vient du latin vulgaris, qui veut dire « commun », « accessible au peuple ». Vulgariser un texte, une idée, une réforme ou une science, c’est la rendre compréhensible par le plus grand nombre, sans jargon ni chichis. C’est mettre la lumière là où il y a obscurité, sans pour autant abîmer la source de lumière.

Donc, vulgariser un projet de Constitution, ce n’est pas l’insulter, c’est le partager, l’expliquer, le faire descendre du sommet des experts vers les citoyens des collines et des vallées. C’est exactement ce qu’on attend dans une démocratie participative. Même ton oncle de Gaoual, qui confond souvent « disposition transitoire » et « position missionnaire », a le droit de comprendre ce qui va guider sa vie et celle de ses enfants.

Moralité : avant de monter au créneau, descends un peu dans le dictionnaire.

Et pour ça, il y a cette rubrique : Apprendre avant de savoir. C’est gratuit, en accès libre sur cette page, sans restrictions, même sans Simandou-dollars ! Tout le monde ne peut avoir la même chance que Makossa (ou c’est Makosso encore !), Bibiche et la bimbo ivoirienne..

 

A. Maco

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