La junte malienne, dirigée par le chef d’état en exercice Asmi GOÏTA qui, après s’être octroyé un mandat de 5ans renouvelable à dessein, jusqu’à l’éradication totale de la menace terroriste dans le pays, a décidé d’étouffer toutes les voix discordantes à sa gestion tyrannique du pouvoir.
Ceci, avec la complicité sournoise et coupable d’un parlement, taillé sur mesure, entièrement acquis à sa cause.
Aujourd’hui, toutes les figures emblématiques de la classe politique malienne, issues de l’opposition radicale, sont tenues en lèse, avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, ou croupissent en prison.
L’ex premier ministre malien, Choguel MAÏGA, suite aux critiques qu’il a récemment tenu sur la gestion chaotique de la transition se retrouve aujourd’hui, à son tour, dans le viseur de l’autocrate de BAMAKO.
En effet, le Bureau du vérificateur général (BVG), l’institution en charge du contrôle des dépenses publiques, a transmis à la justice des dossiers qui font apparaître des irrégularités et des soupçons de détournement de fonds publics dans la gestion financière du pays par l’ancien Premier ministre, limogé en novembre dernier. Cette information révélée par la presse locale est confirmée par des sources judicaires.
Seydou CISSE